Il peut souvent vous être très difficile d’entretenir une relation saine avec vos enfants. Entre réclamation d’autorité, de respect, de complicité et même d’amour, vous pouvez vous retrouver à un énorme carrefour de déception et même de dépression.
Vous rencontrerez cette difficulté si vous êtes un papa absent ou pas vraiment présent dans la croissance de vos enfants surtout ceux de sexe masculin.
Si au grand hasard vous vous trouvez dans cette situation, sachez que des activités physiques avec votre fils pourront énormément vous aider.
Tenez-vous tranquille chers papa car, vous devez garder à l’esprit qu’une fois parent, vous avez des responsabilités vis à vis de vos enfants.
Et donc, vous vous devez d’être présent sur tous les plans pour contribuer au devenir de ces derniers.
Cette présence vous mettra notamment à l’abri des caractères comme : la désobéissance, le mépris, la violence, la rébellion… Avec votre fils par exemple vous pouvez créer une relation solide à travers des jeux physiques car, ceux-ci unissent le garçon à son père.
Vous pouvez dans ce cas vous organiser une bonne séance de vélo, de football, de basket, de natation, etc en fonction de ses penchants.
Ainsi, la saine compétitivité et le goût du dépassement qui sont des sources fertiles de solidarité masculine naitront au fur et à mesure entre vous deux.
Après les séances de sport, la tête vide et le corps fatigué, il sera plus facile pour fiston et papa de s’ouvrir l’un à l’autre et même sur les sujets les plus sensibles.
Vous pourrez donc en profiter pour mieux le connaitre (lui, ses rêves, son entourage, ses fréquentations etc) et de pouvoir corriger ce que vous estimerez nécessaire.
Par ailleurs, Les travaux sur l’engagement paternel ont montré que les pères ont généralement moins de contacts directs avec les enfants que n’en ont les mères sauf pour les jeux physiques.
D’après ces études, l’attachement mère-enfant se développe principalement dans un contexte de soins, et il se pourrait que l’attachement père-enfant se développe surtout dans un contexte de jeux physiques.
En fait, selon Paquette (2002), le jeu père-enfant semble contenir les deux principales dimensions du comportement parental : la chaleur et le contrôle.
Et donc, par un jeu de lutte de qualité, vous pourrez communiquer à votre enfant un double message comme par exemple : un ” je t’aime”, composante affective pour susciter en lui de l’émotion positive et une sensibilité .
Ou encore un ” je suis le plus fort de nous deux ”, composante agonistique pour relever le côté dominant de l’un de vous.
Un jeu de lutte père-enfant de qualité devrait donc minimalement procurer du plaisir à votre enfant, avec un contrôle modéré de votre part.
Il est important cher papa que vous restiez sensible à l’état affectif de votre fils et permettre une réciprocité des rôles de ” dominant ” et de ” subordonné “.
C’est-à-dire laisser régulièrement votre champion avoir le plaisir de prendre le dessus. Si le père, par manque de sensibilité, n’ajuste pas son contrôle, l’enfant percevra de la coercition et trouvera l’interaction très désagréable, ce qui provoquera à court terme l’interruption du jeu.
Les résultats de Paquette et al. (2000) ont montré que les jeux physiques sont moins fréquents chez les pères autoritaires, c’est-à-dire ceux qui tendent à être peu chaleureux et à utiliser fréquemment le contrôle (et même la punition physique) pour obtenir l’obéissance et le respect de l’autorité.
Ainsi, il se pourrait que la plus grande facilité des pères ( par rapport aux mères ) à se faire obéir des garçons (Lytton,1979) provienne en partie d’une relation de dominance établie grâce aux jeux physiques.
En additif à cela il faudra que vous éviter cher papa d’être trop autoritaire, exigeant et pas assez démonstratif. Votre fiston à son tour sera un garçon instable, impulsif, agressif, hyperémotif et anxieux.
Lire aussi l’article 10 activités père-fils.