L’affaire Edgard Kapone.
Un parent est une source de protection pour ses enfants. Mais que se passe-t-il lorsqu’il devient le bourreau ?
Tout au début
C’est à Port-Gentil que l’histoire macabre se déroule. En partenariat avec l’Unicef, les autorités judiciaires créent un numéro vert pour permettre aux enfants victimes d’abus sexuels de livrer leurs bourreaux en tout anonymat.
C’est donc dans cet élan que des boîtes anonymes sont installées dans des lycées afin de faciliter le processus. Une information reçue attire l’attention. Il s’agit du petit Kapone âgé de 16 ans seulement qui déclare se faire violer lui et son petit frère par leur papa.
Immédiatement, les autorités se saisissent de l’affaire et convoquent le père qui ne se présente pas. Les enfants non plus ne se présentent plus à l’école ce qui pousse les enseignants à tirer la sonnette d’alarme.
Les autorités lancent les recherches et finalement, on retrouve le papa Edgard Kapone et sa compagne Carine Eyang. Les enfants sont transférés chez une amie de la famille.
Une histoire de pédophilie macabre
Tandis que les enquêtes se poursuivent. Ce qui va être révélé sera troublant : en effet M. Kapone non seulement sodomisent ses deux fils, mais il oblige son fils ainé à violer celui de 10 ans. Pire encore, il invite aussi ses collègues à prendre part à la partie pendant qu’il prend des photos et vidéos que l’on retrouve d’ailleurs dans son téléphone et celui de sa compagne Carine Eyang.
Interrogé sur le pourquoi de son action par la chaîne OTB, M.Kapone répond sans aucune once de remords « qu’il a commencé quand l’ainé avait 12, 13 ans et que ce dernier était consentant ».
Mme Carine Eyang accusée de complicité, déclare qu’elle a essayé de le dénoncer mais il l’aurait menacé. Des enquêtes poussées révèlent d’autres choses plus surprenantes. M Kapone a au total 16 enfants parmi lesquelles des filles et il aurait abusé de certaines d’entre elles . Dont une en particulier qui a un enfant de lui. A se demander s’il ne les aurait pas tous violés.
La police met donc aux arrêts M. Edgard Kapone ainsi que sa compagne et quelques-uns de ses collègues soupçonnés d’avoir participé à ces orgies . En attendant que leur sort soit scellé devant le tribunal, c’est de la consternation et de l’incompréhension.
Une histoire qui dépasse l’entendement…
Certains parlent de sorcellerie, d’autres de maladie mentale. Dans tous les cas, l’alerte est donnée et si ce cas fait partie des extrêmes, ils sont nombreux les enfants qui subissent ses sévices sexuels dans le cadre même de la famille.
C’est un oncle, c’est une tante, un père, une mère, dans tous les cas, il faut apprendre très tôt aux tout-petits à se protéger…
