Si on parlait des violences faites aux papas ?

Violences faites aux papas ????? Rires… Il est évident que dans nos sociétés, il est impensable que les violences soient faites aux papas. Le papa c’est celui qui représente l’autorité, la force, la vigueur. Donc il est impensable qu’il soit victime de violences. C’est toujours lui le responsable.

Si la maman peut se plaindre jour et nuit de la charge mentale qu’elle subit, de la pression de son époux à être la maman parfaite, de l’abandon du papa. Elle a des associations pour elle, des oreilles attentives, des amies. Mais quand il s’agit du papa. Vers qui se tourne-t-il ? Rires, moqueries. C’est tout ce qu’il obtient de ses amis et même des féministes.

De la garde des enfants

« Deux ans que je vois ma femme monter ma fille contre moi. Dans cette maison, je n’ai pas droit à la parole. Chaque fois que j’essaie de dire quelque chose, elle menace de s’en aller avec notre fille et de raconter que je l’ai maltraité. Si ça avait été l’inverse, on l’aurait cru. Mais je sais que jamais on ne me croirait et je n’ai pas envie de perdre ma fille » raconte papa Jean Zoa.

Avez- vous du mal à croire en l’histoire ? Il faudrait sûrement écouter la version de la maman n’est-ce pas ? Eh ben c’est comme cela à chaque fois qu’un homme parle de violence.

Et des mots qui font mal et des insultes

C’est assez étrange comme la plupart des femmes sur les réseaux sociaux déclarent avoir une très mauvaise langue mais sont heureuses d’avoir des époux qui savent supporter.

A l’inverse, on parlerait de maltraitances psychologiques, de narcissismes. En effet la violence n’est pas que physique. «  Tu es un rienton » « A quoi me sers-tu dans cette maison » « Regardez-moi ça ». Dans les causeries entre femmes, on peut entendre «  Je l’ai insulté jusqu’à, tu connais ma bouche non ? ».

 Dans ces cas pour elles, il ne s’agit pas de violences. Et pourtant l’OMS définit la violence comme l’utilisation intentionnelle de la force, des mots ou menaces à l’encontre des autres ou de soi-même qui entraine des dommages psychologiques, traumatisme, décès, problèmes de développement.

Et des violences physiques ?

Rares, on ne le sait pas ? Car quel homme affirmerait au su de tous qu’il est agressé physiquement par sa compagne ? Et pourtant lorsque la colère est à son comble, souvent couvercle de marmite, marmite, poêle vont dans tous les sens. Ce qui ne se dit pas souvent est que certains hommes non-violents n’ont autre choix que de fuir la maison ou de se cacher en attendant que l’orage passe.

Pourquoi ne s’en vont-ils pas ?

Pour les mêmes raisons que les femmes maltraitées et battues ont du mal à s’en aller. Le syndrome de stockolhm, l’amour, l’espoir que la personne change, l’incapacité à donner les vraies raisons du départ, l’envie de voir sa famille grandir en paix, la honte de l’échec, du divorce.

Lisez l’article : Rupture : quand les enfants sont pris en otage par leur méres

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